Compte-rendu de la réunion du bureau de l’Association
des Anciens Élèves du Collège du Mansourah
du Lundi 5 juillet 2004

Réunion des membres du bureau de notre future association au cabinet du Dr Chaouche Teyara. Nous notons quelques absents, mais la présence de deux anciens qui n’avaient pas pu venir le 19 juin : Mr Mourad Boumaza, professeur à l’université de Constatine et Mr Elyès Khezzar, venu d’Abu Dhabi où il enseigne le Génie Civil.

Après les échanges informels dus à la joie des retrouvailles, nous entrons dans le vif du sujet :
1. Face au pessimisme et au découragement de certains, le P. Marioge fait une analyse d’ordre spirituel des derniers évènements. Certains indices très positifs lui donnent la conviction que ce qui a été mis en mouvement est bénie par la Providence et qu’il faut continuer avec persévérance. Sa venue le 19 juin qui avait été annulée dans un premier temps et qui finalement a pu se réaliser au dernier moment n’est pas le fait du hasard et d’autres faits semblables peuvent être mentionnés. N’oublions pas que nous sommes des croyants et que notre action ne se résume pas au simple aspect matériel.

2. Le point est fait sur le dépôt du dossier de l’association aux services concernés de la wilaya pour son agrément. L’affaire suit son cours même s’il y a des retouches à faire sur les buts de l’association. Le responsable financier nous annonce la bonne nouvelle comme quoi nous pourrions bénéficier de subventions de 300 ou 500.00 DA. Une telle somme nous permettrait de louer un local permanent et d’engager une secrétaire (cf. le paragraphe suivant).

3. Nous abordons la question de savoir ce que nous allons faire dans l’immédiat. Diverses propositions fusent de ci de là, mais c’est finalement celle de Mr Baghli qui entraîne l’adhésion de tous. Il nous propose d’avoir un local propre, au centre ville si possible, où des volontaires assureraient une permanence. Dans ce local il y aurait possibilité de se rencontrer, il y aurait une petite bibliothèque et cela servirait de centre d’information. À partir de là pourraient s’échafauder les activités ultérieures. Nous nous rallions à cette proposition qui nous semble intéressante. La secrétaire pourrait y travailler et maintenir son fichier à jour.


4. Le secrétariat devra compléter le fichier des anciens élèves en récoltant toutes les adresses actuelles de ses membres. Il enverra deux courriers par an. Le premier consistera à diffuser pour information les comptes-rendus de nos réunions, dès sue que l’agrément sera effectif.

5. Nous échangeons ensuite sur les autres activités possibles : conférences sur des thèmes historiques et culturels, voyages organisés à but culturel, mais surtout commentaires sur les systèmes éducatifs actuels ou futurs. La critique du système actuel est sévère, nous y voyons la mise en condition de la jeunesse actuelle pour l’empêcher de s’ouvrir à une vraie culture développant la personne humaine et son ouverture au monde extérieur. Il y a une remise en cause de ce système, mais les freins mis en place retardent toujours son évolution. Nous espérons que dans quelques temps la liberté aura gagné le système éducatif et qu’on pourra envisager l’ouverture d’une école.

6. Mr Khezzar avec son expérience d’Abou Dhabi confirme sur bien des points les remarques que nous faisons sur le système algérien qui privilégie la répétition aux dépens de la réflexion. Il nous signale l’expérience d’une école internationale libanaise qui allie l’enseignement de l’arabe avec celui de la science moderne et de la culture universelle qui est très intéressante. Elle est en anglais, mais s’inspire de programmes français. Elle est un peu chère, mais il y a mis ses enfants. Nous serions intéressés par l’ensemble de ses programmes.

7. Nous remettons en cause l’enseignement de l’histoire asservi à une idéologie qui ne dit pas son nom. Il nous faudra aussi réécrire l’histoire pour se rapprocher autant que possible de la réalité des faits comme l’a fait Mr Charfi en Tunisie lorsqu’il était ministre de l’Éducation Nationale.
Il nous reste encore beaucoup de choses à dire mais nous nous séparons car certains sont venus de loin. Nous reprendrons l’ensemble de nos discussions quand nous aurons ce local que nous espérons. La prochaine réunion du bureau aura lieu après les vacances et le ramadan.

Fait à Constantine Alger le 16 juillet 2004
Paul Marioge

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Mansourah Constantine

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