Selon les décisions prises lors de la réunion préparatoire du 11 décembre 2003 tout avait été préparé par le Docteur Chaouche-Teyara Abdelouhab pour cette assemblée générale qui devait avoir pour tâche principale d’élire le nouveau bureau afin de faire reconnaître l’Association par les instances de la wilaya de Constantine. La salle du restaurant des Platanes pouvant contenir jusqu’à 200 personnes avait été retenue et les convocations envoyées (près de 500).

J’arrivais de France dès le 16 juin pour affiner avec le Docteur Chaouche les derniers préparatifs. Il fallait entre autre prévoir un secrétariat pour enregistrer les coordonnées des participants et encaisser leurs cotisations. Nous demandions à Madame Fatima Boulahbel, notre ancienne secrétaire, de venir nous aider.

Le 19, à 10 heures, heure prévue pour l’ouverture, nous commencions à voir venir les premiers participants. Ils allaient être 88, moins que ce qu’espérait le Docteur Chaouche. Il est un fait que l’information est difficile à faire passer. Notre fichier d’adresse est en voie de constitution, beaucoup sont anciennes ou fausses. Malgré une annonce dans le journal, tout le monde n’a pas pu être prévenu, pour certains seul le bouche-à-oreille a été le bon moyen d’information, le bureau de l’évêché, assailli de questions, mal renseigné par notre faute, ne savait que répondre. Notons quand même que certains étaient venus de loin : Écosse, Alger, Skikda, Ferdjioua, Sétif…

Le premier temps fut celui des retrouvailles après au moins 28 ans de séparation pour beaucoup d’entre nous. Monsieur Benachour, cameraman à la RTA, filmait à plaisir tous les groupes en vue d’éditer par la suite un CD Rom qui sera mis à votre disposition.

Notons que le nouveau maire de Constantine, amené par Mr Kherraz était venu honorer notre réunion par sa présence.


À midi et demi nous commencions le repas et les conversations rappelant les bons et mauvais souvenirs animaient la salle. Le repas terminé, nous commencions notre assemblée générale.

Le Dr Chaouche ouvrait les débats, Mr Saïdani Abdelhak était choisi comme président de séance, dans une petite allocution je donnais l’esprit de notre rencontre en reprenant les éléments principaux de mon allocution du 11 décembre. Ces documents vous seront envoyés par la poste en temps voulu et vous pourrez les trouver sur le site internet que Mr Chetti est en train de constituer : « mansoureen.ifrance.com ».

Comme prévu, l’essentiel des débats tournait autour de la constitution de notre assemblée en association légale. Le Dr Chaouche acceptait la présidence, de nombreux volontaires se manifestaient pour constituer le bureau et cet enthousiasme était du meilleur augure pour la bonne marche par la suite de notre rencontre et de ses activités. Mr Bouchedja, retraité, acceptait la lourde charge du secrétariat. La rédaction des documents était confiée à maître Allia en tant que juriste. Le plus difficile était de définir les buts de notre association : favoriser les rencontres entre anciens, activités culturelles et éducatives.

Sur la fin nous engagions un débat sur la grande idée lancée par certains du lancement d’une école privée vivant de l’esprit du Mansourah afin de donner une éducation valable à vos petits enfants, à défaut de n’avoir pu la donner à vos enfants. La situation n’est pas mûre, les textes et les décrets d’application ne sont pas encore élaborés, mais l’idée est lancée. Pour l’instant la priorité reste d’obtenir l’agrément officiel de notre association.

Ceci terminé on fixait la prochaine grande assemblée au Dimanche 19 juin 2005. Le bureau devait se réunir le lundi 5 juillet avant les vacances et reprendre au mois d’octobre ses activités afin de mettre en place le secrétariat permanent.

C’était enfin le moment de la séparation, chacun repartait, réconforté par ces retrouvailles, vers ses occupations quotidiennes, en se promettant de ne pas oublier la date de la future assemblée. C’est à chacun de contacter les anciens qu’il connaît et qui n’ont pas été avertis de notre assemblée afin qu’ils puissent y venir l’année prochaine. S’il en est ainsi nous devrions dépasser largement la centaine.

Fait à Alger, le 4 juillet 2004
Paul Marioge

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